Challenge La Marche d'Aincourt
Attention, moins d'une semaine maintenant avant la clôture du concours organisé par Laurent Vigouroux sur Planet Harmonica, avec l'aide précieuse de Raymond Brodur ! (ci-dessous la version de Laurent, et quelques explications).
Plusieurs lots à gagner, dont le premier : un harmonica Brodur réglé par mes soins. C'est ici que ça se passe.
On m'a demandé pourquoi j'avais écrit ce titre en F# et surtout pourquoi le jouer sur un harmo en C. C'est une très bonne question !
En fait, j'ai sifflé le thème avant de l'écrire, comme je fais souvent. Et il se trouve que je l'ai sifflé en F#, ça c'est juste du hasard.
Mais pourquoi l'avoir gardé dans cette tona, ou pourquoi ne pas avoir changé d'harmonica ?
La réponse facile est : parce que c'est possible ! ah ah.
La vraie réponse est : je suis pas complètement dingue, surtout que je savais qu'il faudrait le jouer dans l'instant en concert et, plus anxiogène encore, l'enregistrer un jour en studio, et donc j'ai commencé par essayer d'autres tonalités, réputées plus faciles.
Dans des tonalités plus proches de l'harmonica utilisé, on a plus de notes naturelles, évidemment, c'est bien le but de l'opération. Et c'est là que ça devient intéressant : du coup on peut nettement moins jouer avec, moins les travailler. Or sur ce titre, ce qui m'a plu dès le départ était justement la possibilité de travailler chaque note, jouer sur l'attaque, la relâche, la hauteur, le timbre, etc. Bref, façonner chaque note presque à la manière d'un artisan.
Ceux qui ont essayé de faire ce challenge comprennent très bien de quoi je parle, j'en suis sûr.
Ca me paraissait parfaitement bien aller avec le texte à ce moment-là du récit, où les personnages et, on l'espère l'auditeur, passent par différentes émotions qui se mélangent.
Comme quoi, tout est possible sur cet instrument, même choisir une tonalité de fou (ou qui paraît telle) justement pour gagner en musicalité.